Jeudi 3 novembre a eu lieu la première édition toulousaine du DevFest, à laquelle j’ai eu la chance d’assister grâce à Duchess France ! Jeune développeuse plutôt orientée front-end, je suis très intéressée par le Web et toutes les technologies autour – je développe actuellement un téléservice en Angular 2 pour le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Ce DevFest était centré autour du Web, du mobile, du Cloud, de la Data, des bonnes pratiques et du métier de développeur plus généralement. 21 talks de 45 minutes étaient proposés toute la journée pour ce premier DevFest, divisés en 3 tracks en parallèle. J’ai donc assisté à 7 talks.
Le matin, en arrivant à l’IUT de Blagnac où avait lieu le DevFest, j’ai récupéré mon badge ainsi qu’un petit sac rempli de goodies. Après avoir pris quelques viennoiseries, je suis allée chercher un t-shirt, et j’ai eu le droit à un modèle féminin, et ça c’est cool !
La journée commença sérieusement avec la keynote d’ouverture, très intéressante, sur le métier de développeur. J’ai particulièrement apprécié le petit mot du speaker, Alex Danvy, sur le fait qu’il y a très peu de femmes dans l’informatique, et qu’on se prive donc de 50 % de nos compétences. Après un rapide coup d’œil dans l’amphi, j’ai compté une quinzaine de femmes, sachant que 300 personnes étaient présentes au DevFest, soit 5 % de femmes !
Ce premier talk offre une comparaison entre AngularJS et React. Dans l’amphithéâtre, très peu de personnes avaient déjà utilisé React, mais la plupart avait déjà développé en AngularJS. Le speaker a commencé par une présentation de React, qui était donc la bienvenue, et il a illustré ses propos avec quelques exemples de code. La deuxième partie du talk était une comparaison entre AngularJS et React, avec toujours du code. Ce que j’ai retenu de ce talk :
Un talk que j’ai hésité à faire, n’ayant pas de casque de réalité virtuelle. Je l’ai tout de même trouvé intéressant. Comme pour le talk d’avant, il était ponctué d’exemples de code, et de liens de sites internet disponibles en réalité virtuelle. En résumé, une API expérimentale du W3C est en cours de développement – WebVR – et est compatible avec presque tous les casques du marché, et un polyfill est disponible pour que tous les navigateurs soient compatibles.
Après une définition de ce qu’est une progressive web app, le speaker a défini les 7 points qui font d’une application une progressive web app : progressive, responsive, always up to date, installable, offline, secured, re-engageable. Puis ces 7 points ont été vus plus en détails, avec des exemples concrets pour les points les moins évidents. Par exemple, pour la partie installable, il faut décrire l’application dans un fichier manifest.json. Le speaker nous a indiqué comment inclure ce fichier dans le fichier HTML et ce que doit contenir le fichier. Ce fichier permet notamment de ne pas afficher la barre du navigateur, de forcer une orientation paysage et de choisir une couleur de thème pour l’application, qui sera utilisée par le navigateur. Pour que l’application soit accessible autant que possible offline, on utilise un service worker, sous la forme d’un fichier javascript, qui se comporte comme un proxy : il interprète les requêtes et met en cache les ressources.
Suite à ces trois talks, nous avons eu le droit à une pause déjeuner bien méritée ! Sous forme de petites bouchées, il y avait des toasts au fois gras, des mini-hamburgers, du fromage, des mini-éclairs au chocolat et bien plus !
Contrairement aux talks précédents, celui-ci était en Anglais, puisque la personne qui l’a présenté venait tout droit d’Ukraine, et le speaker était une femme. Ce talk est en relation direct avec le précédent auquel j’ai assisté, puisque PolymerFire permet de développer une progressive web app plus rapidement et plus facilement. Polymer permet de gérer le service worker et le fichier manifest.json, tandis que Firebase permet de gérer différents types d’authentifications (Facebook, Twitter, Github…), les notifications push, les bases de données, etc. Le talk était illustré par un site réalisé par Sofiya Huts, en utilisant Polymerfire : https://fire-boom.firebaseapp.com/.
J’ai un peu hésité à assister à ce talk, sur le framework d’intelligence artificielle de Google, puisqu’il était en concurrence avec un talk sur Angular 2, sujet que je maîtrise un peu mieux. J’ai tout de même cédé à la curiosité, mais honnêtement, je n’ai pas tout compris à la présentation, qui était assez technique. C’était quand même intéressant et je pense que je regarderai un peu plus en détails le framework, le code et les maths utilisés durant ce talk.
Je ne fais pas d’Android, mais je me suis dit que ce talk serait tout de même intéressant, puisque la programmation réactive est également utilisée en JavaScript. Effectivement, ça m’a permis de mieux comprendre comment utiliser la programmation réactive de manière générale, et c’est quelque chose que je vais pouvoir mettre en application très rapidement.
Enfin, le dernier talk auquel j’ai assisté était une présentation des différents produits et technologies présents dans la plateforme cloud de Google. J’avoue avoir moins accroché à ce talk, qui était moins orienté développement que les précédents.
Cette première édition du DevFest Toulouse m’a beaucoup plu et j’ai appris plein de choses !
Un des points que j’ai beaucoup apprécié est le fait que chaque talk était illustré avec des exemples, Il n’y avait pas que de la théorie, on voyait bien que cette conférence était faite par des développeurs pour des développeurs.
De plus, j’ai également apprécié le fait que tout était très bien organisé, les talks ont commencé à l’heure, ont fini à l’heure, ce qui fait que l’on était sûr de ne pas arriver en retard pour le talk d’après. Les organisateurs avaient même des petites affiches afin d’indiquer aux speakers combien de temps il leur restait.
Petit point négatif par contre (il en faut bien un), les desserts sont arrivés seulement 5 minutes avant la reprise des talks, ce qui a laissé assez peu de temps pour en profiter. Mais il y a eu une pause café avec de quoi grignoter au milieu de l’après-midi, donc ça compense !
Je suis également un peu déçue de ne pas avoir pu assister à plus de talks, puisqu’il y avait trois tracks en parallèle, mais la plupart des speakers ont mis leur présentation en ligne, et ça c’est cool !
Un album photo Google à été créé afin de se remémorer cette superbe journée.
Bref, le mot de la fin : vivement l’année prochaine !
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